Duomo di San Martino

Magnifique façade, tombeau à ne pas rater

Si vous faites le tour de Lucca dans le sens contraire des aiguilles d une montre c est le premier monument de la ville qui vous tend les bras après avoir franchi les remparts. Édifiée à partir du 11eme siècle la cathédrale de marbre blanc est vraiment très belle avec un pavement à l intérieur en marbre polychrome. N hésitez à passer un long moment pour observer avec attention tous les détails notamment ceux du frontispice où sont sculptés les travaux des 12 mois de l année.

Une magnifique cathédrale de style gothique. L'extérieur est époustouflant avec des sculptures d'une finesse incroyable et cette blancheur magnifique. La porte sculptée en bois est incroyable et que dire de l'intérieur ; un petit bijou à voir absolument.

Superbe cathédrale avec de splendides sculptures et peintures. Le campanile vaut également le détour avec une superbe vue.

Belle cathédrale baignée de lumière dans le centre de Lucca. On peut y admirer pour un prix modeste de 3€ des tableaux et un gisant féminin gothique notamment. Beau travail sur les colonnes de la façade.

D'une pierre blanche typique de la Toscane, la cathédrale est très bien conservé et elle contient quelques chefs d'œuvre de la culture et de l'histoire Toscane comme des sculptures, des tableaux ou encore ma Volto Santo( croix sacrée datée de l'époque merovingienne). Le musée de la cathédrale contient plusieurs œuvres témoignant de la richesse et de la culture de Lucques. Il est également possible de grimper mes 220 marches de la tour de ma cathédrale pour admirer la vue panoramique de Lucca. J'ai adoré cette expérience et c'est pourquoi je mets 5 étoiles. Merci au travail de tout ceux qui préservent e patrimoine toscan car cela me permet de m'enrichir culturellement.

Les dates de Martin nous sont connues par l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours : « Constantin devint le trente-quatrième empereur des Romains et régna heureusement pendant trente ans. La onzième année de son règne, … le bienheureux évêque saint Martin naquit à Szombatel. La seconde année du règne d'Arcadius et d’Honorius, Saint Martin, évêque de Tours, rempli de vertus et de sainteté, après avoir comblé de bienfaits les infirmes et les pauvres, sortit de ce monde pour aller heureusement vers Jésus-Christ, dans le bourg de Candes de son diocèse, dans la quatre-vingt-unième année de son âge, la vingt-sixième de son épiscopat. Il est donc mort en l'an 397 dans le village de Candes, devenu aujourd'hui Candes-Saint-Martin, situé à la confluence de la Vienne et de la Loire, où il possédait une maison à quelques cent mètres de la rive de la Vienne. Un endroit superbe. La maison où il mourut tombait en ruines au XIIe siècle et il fut décidé de construire à cet endroit la belle église de style gothique angevin, Saint Martin, que l'on connaît aujourd'hui, terminée au second quart du XIIIe siècle. On sait que les moines de Ligugé et ceux de Marmoutier se disputèrent la dépouille de Saint Martin après sa mort et que les moines de Marmoutier réussirent à l'emporter en s'enfuyant sur la Loire en bateau en direction de leur monastère voisin de Tours. La dépouille de Saint Martin fut enterrée dans le cimetière chrétien situé à l'ouest de Caesarodunum, ancien nom de la ville de Tours. Saint Brice successeur de Saint Martin fit élever sur sa tombe une petite cella couverte de paille et de joncs. Saint Perpet, sixième évêque de Tours la remplaça par une vaste basilique qu'il consacra le 4 Juillet 482. Cette première basilique dite de Saint Perpet a été décrite par Grégoire de Tours. C'était un but de pèlerinages. Elle fut visitée par Clovis, Clotilde qui se retira près d'elle, et par sainte Radegonde. Elle fut soumise à de nombreuses vicissitudes en raison du droit d'asile qui lui était attaché, et à des incendies du fait de l'utilisation de charpentes en bois. En 562, elle fut partiellement incendiée par les soldats de Chramme poursuivant son beau-père, le duc d'Aquitaine Willachaire. Clotaire premier la fit réparer et recouvrir le toit d'étain.
En 801, l'imprudence d'un sacristain incendia de nouveau l'édifice.
En 853 les Normands le dévastèrent après que le corps de Saint Martin eut été mis en sécurité.
Le feu consuma encore l'édifice en 903 lors d'une incursion des barbares. Dès le retour des reliques du saint, rapportées d'Auxerre, l'église fut relevée de ses ruines. Elle fut consacrée en 917 par l'archevêque de Tours, Robert. C'est à cette époque que les chanoines décidèrent de la protéger par une enceinte fortifiée qui prit le nom de Châteauneuf (904 - 918)
En 994, le bourg de Châteauneuf tout entier, la Collégiale et 22 autres églises furent incendiés sans que l'on connaisse la cause de ces sinistres.
Le trésorier Hervé, fit reconstruire entièrement la basilique sur ses propres deniers et en augmenta les proportions. Cette nouvelle église fut consacrée en1014.
En 1096, lors d'une visite du pape Urbain II, un nouvel incendie détruisit l'édifice.
En 1122 lors d'une révolte des bourgeois de Châteauneuf contre le Chapitre, elle fut encore incendiée.
L'église fut réparée plus complètement en 1175. Les deux collatéraux furent doublés. La nef et les collatéraux furent couverts de voutes.
En 1202 l'église fut incendiée pour la huitième fois durant la lutte entre Philippe Auguste et les rois d'Angleterre.
Restaurée une nouvelle fois et agrandie, l'église devint la magnifique collégiale dont nous ne voyons plus que les débris.
Ces informations sont tirées du livre de R. Ranjard, La Touraine Archéologique. Joseph Floch Editeur à Mayenne. 1968.